RÉSIDENCE D'ARTISTE
Graines de Rue accompagne chaque année 7 à 9 compagnies sur leur création en cours. Tournés vers la création dans l'espace public nous offrons la possibilité pour les compagnies de travailler dans des conditions adaptées (hébergement, cuisine équipée, mais aussi plateau en cas de pluie). La ville se prête parfois au jeu en offrant ses rues et ses places pour une séance de travail à ciel ouvert. Les personnes sont invitées à venir voir l'étape de travail réalisée à Bessines par les artistes en fin de résidence. Ces événements sont toujours gratuits et prétexte à l'échange et à la rencontre artistique et humaine.
LES RÉSIDENCES "HORS LES MURS"
©Tian
Malis, la vieille femme et la joie,
Cie L'Aurore
Création 2025
Dans Malis, la vieille femme et la joie, il y a une vieille dame aux yeux bridés qui brillent d'humidité, les rayons du soleil de ce matin d'été, une soignante aux petits soins et un clown sorti de nulle part. Et le bruit de la pluie, le soir.
Il y a les échos d'un passé qui viennent s'insinuer dans le présent : une guerre, l'exil, un nouveau départ et l'amour.
Il y a aussi un animal de compagnie, des livres à foison et un fils qui fait la lecture.
Il y a le visage de Malis, comme une carte de géographie. Et sa chambre, un paysage qui se meut, et nous emporte avec lui.
C'est une vie qui se raconte et qui s'efface. C'est la vie, que l'on célèbre. C'est le bruit dela pluie, un soir d'été.
Et c'est la joie, toujours.
©Tian
Malis, la vieille femme et la joie,
Cie Les Barbus
Création 2025
Projet d’écriture à la croisée des sciences et de la philosophie autour du temps pour l’espace public.
Un vieil homme seul, assis sur un banc, attend. Il entame son dernier voyage dans le présent, et embarque le public avec lui dans son passé pour retrouver son dernier amour.
Il tisse avec le public les fils du temps pour mieux le traverser
MISE Á DISPOSITION DU LIEU
Nous sommes de plus en plus solicité par les compagnies pour de la mise à disposition du plateau du Centre Culturel. En effet, sur notre territoire, il y a un manque de lieux de fabrique. Or les compagnies en ont besoin pour pouvoir créer dans de bonne condition. C'est pourquoi, nous avons dévellopé la mise à disposition du plateau, et notamment envers les compagnies locales.
©A. Guirkinger-François Hannoye
Exterieurx II,
Cie Zone d'appui provisoire
Création 2024
Extérieurs II continue l’exploration de possibles mouvementements* du corps dans l’espace public. Il met en lumière ces mouvements infinis du dedans et du dehors, du visible et de l’invisible.
S’appuyant à la fois sur une série d’échanges sur ce qui fait un corps, des savoirs singuliers aux savoirs conceptuels, il cherche à lui donner une place dans le champ du social à l’affût d’une écriture avec le réel et l’instant.
L’espace public devient cet endroit où l’inspiration permet à la parole d’agir.
Cette troisième semaine de résidence jouera des possibles liens entre la parole et la danse, cherchant d’autres langages pour parler des corps, de nos corps.
La dernière femme de Barbe Bleue
Cie L'Art bat l'Être
Création 2024
Une femme accueille le public chez elle.... ou plutôt dans son jardin car le château estinaccessible. Elle a hérité de la demeure de Barbe Bleue et a emménagé il y a peu de temps.
C’est le moment idéal pour faire une crémaillère, renouer avec une vie sociale, raconterl’histoire du legs de cette demeure et… choisir sa proie. Tout au long de son monologue surson passé, elle met tout en place pour une "garden party" réussie et un buffet ouvert … à la fin!
Echo d'une chute,
La Virvoltée et le Collectif Melpo
Création 2024
Le point de départ de la création est l’écoute. Être à l’écoute de soi, des autres, de l’environnement. Par le corps, le langage de la danse, les deux danseuses sillonnent entre les différentes perceptions de l’écoute.
Autour d’éléments de décor, la danse évolue et entraîne le spectateur dans une attention, une écoute singulière.
© Estelle Caumartin
Saga Courtoise,
Cie Aour
Création 2024
A l’heure où les mythes fondateurs de nos imaginaires des genres et des sexes sont déconstruits, où les rapports entre individus sont à juste titre questionnés, mis en lumière, mis à
jour, la Compagnie Aour désire de s’inspirer d’un regard qui ne semble pas neuf a priori : celui des troubadours et des trouvères qui jadis parlaient d’amour, de désir et de courtoisie.
A travers l’histoire d’une association nommée Fin’amor (expression occitane désignant l’amour courtois) qui milite pour le retour de la courtoisie dans notre façon d’aimer, trois conférences déjantées et clownesques vont plonger le spectateurs dans l’univers des princesses et des chevaliers, des amours interdits, de leurs passions soumises à l’épreuve du feu, les rapprochant ainsi du sacré. L’aspect conférentiel sera tantôt respecté au travers de prises de paroles des membres de l’association pour vulgariser les principes fondamentaux qui ont fait de la courtoisie un véritable art d’aimer, tantôt malmenés par des tableaux bigarrés et fous si chers à la Compagnie Aour. Qu’est-ce que l’amour courtois ? Quelles sont ses origines ? Que peut-il nous apprendre et comment peut-il nous surprendre ? C’est à deux que la parole
sera prise, à l’unisson parfois, en contrepoint aussi, au rythme des récits et des surprises qui nous parleront d’un monde lointain et oublié, pour tenter de construire avec lui des ponts et des portes.
©Erika Raio
Fainéantie
Cie Les Arts Dits
Création 2024
Voilà déjà longtemps que je m’interroge sur ce drôle
de rapport que nous entretenons avec l’idée de ne rien faire, mélange de fantasme, d’envie, de culpabilité... Nous baignons dans des injonctions contraires qui bercent nos vies et nos imaginaires :
« Donnez-vous à fond ! Mais apprenez à vous relaxer...
Travaillez plus pour... pour quoi au fait ?! Mais sachez
prendre le temps... téléchargez l’application petit
bouddha... méditez... vous serez plus performants ! »
Alors c’est décidé, je vais prendre le temps... le temps de travailler sur ce sujet ! Ensuite je me reposerai...
Le répertoire : c’est du sérieux… mais pas que !
Pourquoi la paresse est-elle considérée comme un vice
mais défendue comme un droit ? Qui était le premier fainéant ? Et surtout, cela sert-il à quelque chose de ne rien faire ?
Pour tout renseignement ou pour une demande d'accompagnement, venez-nous voir !
programmation@grainesderue.fr ou 05 55 76 38 28
INFORMATIONS ET ACCUEIL
COMMUNICATION@GRAINESDERUE.FR
05 55 76 38 28 / 06 12 31 23 87
DU LUNDI AU VENDREDI
09H00 À 17H00
ADRESSE
CENTRE GÉRARD PHILIPE
1, RUE GÉRARD PHILIPE
87250 BESSINES / GARTEMPE