ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE
Graines de Rue est connue sur son territoire pour les actions menées auprès de la jeunesse. Son ancrage au niveau local est indéniable, 25 établissements scolaires ou d’accueil participent au festival, nos actions culturelles touchent chaque année des publics différents aux alentours de Bessines sur Gartempe et de nombreux jeunes reçoivent une formation artistique dans ses murs.
Cela peut se voir notamment sur le festival, où vous croiserez beaucoup d'adolescents sur scène, dans le public mais aussi bénévoles.
A l'année Graines de Rue propose différentes actions en direction de la jeunesse : ateliers à l'école, initiation au théâtre en primaire, accompagnement des jeunes compagnies, coups de pouces de jeunes initiatives lors du festival... Ces accompagnements prennent différents visages, s'adaptant et se modulant au gré des rencontres. Ces projets sont soutenus par la DRAC Nouvelle-Aquitaine.
Cie Les Petites secousses
1 – Ecrire
Mon smartphone et moi / Autofiction en deux étapes
Partir dune écriture de l’intime. Ecrire sur soi, à la première personne, en
mobilisant le vocabulaire des émotions, des sensations, des sentiments
mais aussi les images, les métaphores.
Reprendre son travail d’écriture intime et le modifier pour en faire un
récit d’autofiction. Personnifier son smartphone. Lui donner un (des)
corps et une (des) voix. Réécrire comme s’il était une ou plusieurs
personnes.
Echanger par message / Ecrire des didascalies
Ecrire en petit groupe des échanges sur les diérents réseaux
(messages, Messenger, Instagram, TikTok, Snapchat…)
On s’appliquera à écrire le contenu du message mais aussi à décrire les
autres contenus (photo, vidéo, son, émojis…). Ils serviront d’indications
de mise en scène aux comédiens et metteurs en scène.
Réel et virtuel / Ecrire des dialogues croisés
Ecrire des scènes dans lesquelles le personnage principal discute avec
un interlocuteur tout en entretenant un échange par messages.
Un fil d’actualité / Prendre des libertés (et du recul)
Fabriquer le fil d’actualité d’un réseau social après avoir analysé le type
de médias et d’informations qu’on y trouve, comment ces informations
sont agencées, comment elles se répètent, quel est leur contenu…
2 – Jouer et (se) mettre en scène
Dans un deuxième temps, nous proposerons aux élèves de jouer les scènes qu’ils ont écrites. Nous poursuivrons ainsi deux objectifs :
La pratique du théâtre pour exercer sa créativité, travailler son
intelligence émotionnelle et son empathie, lutter contre le stress lors de
la prise de parole, faciliter les échanges dans la vie quotidienne et
scolaire. Questionner son rapport au smartphone et aux réseaux sociaux en jouant les scènes écrites lors des ateliers d’écriture. D’expérience, nous savons que personnifier la « voix » du smartphone et celles des réseaux sociaux dans le corps de comédiens permet un décalage qui met en valeur la qualité des contenus, la place prise dans nos vies, l’attention
que l’on porte au monde extérieur…
3 – danser
Par le biais d’ateliers de danse, nous pourrions proposer aux élèves de
questionner leur rapport au corps et à son expression.
Nous pourrions, par exemple, partir de chorégraphies comme celles que l’on peut trouver sur TikTok, les répéter en boucle, les étirer et les
déformer pour mettre à l’épreuve le matériel chorégraphique dont elles
sont faites.
Sur les réseaux sociaux, de petites chorégraphies sont reprises et
répétées à l’infinie.
Nous pourrions proposer de construire de très courtes chorégraphies
personnelles, sur le même morceau de musique pour mettre en valeur et
donner à s’exprimer la corporalité de chacun.
4 – se représenter
L'oeil de Pénélope
Découverte de la danse contemporaine par la rencontre de l'artiste dans son oeuvre, par des ateliers pratiques en vu d'une restitution devant un public lors d’un temps fort du festival, et par appropriation d'une culture de l'art du spectacle.
Au début du projet, Solène Cerutti, chorégraphe et interprète de la Cie L’oeil de Pénélope envoie un courrier aux élèves pour se présenter, présenter son travail, pourquoi elle va venir dans l’école.
Elle présente aussi le spectacle Toboggoire et Balançan .
La lettre est lue en classe. Elle est un outil dont peuvent s’emparer les enseignantes. Les enfants peuvent répondre, sur tout support : papier (dessin), photos, vidéos ; et transmettre cela à Solène (par la poste ou par mail).
Lors des ateliers, Solène Cerutti fait entrer les enfants dans le mouvement, la danse, l’écoute. Le lien à la musique (et au silence!) est très important.
On roule, raconte des histoires par le corps, s’imagine escargot ou chat féroce, invente la démarche d’hippopotame, se fait passer de la lave en fusion.
On aborde également les codes du spectacle. Solène leur parle de ce qu’est une scène, du vocabulaire qu’on utilise, leur montre des photos de différents lieux de représentation. Est-ce qu’on ne peut jouer un spectacle QUE sur une scène ?
On travaille également autour d’extraits vidéos. A l’aide d’un vidéoprojecteur, Solène fait découvrir aux enfants différentes chorégraphies. Danse contemporaine, mais aussi classique, hip-hop, claquettes, …
Les enfants observent puis on tente de reproduire ce qu’on a vu ou ressenti !
Au fur et à mesure des ateliers, une chorégraphie se construit. Elle sera donné à voir publiquement à la fin du projet.
Solène propose aux enseignants et enseignantes de faire réaliser par les enfants une affiche qui annonce l’événement.
Le 22 mai 2026, les élèves se déplacent à Bessines-sur-Gartempe, lieu du festival et de la représentation. Ils visitent l’envers du décor du festival et s’imprègnent de l’espace où ils vont jouer.
Un temps de répétition et de prise d’espace est prévu dans l’après-midi.
Et à 17H30, c’est leur moment, le grand jour, le spectacle, devant des spectateurs connus et inconnus ! Les familles découvrent le travail des enfants, ainsi que toutes les autres personnes du festival et des autres projets artistiques ! Quelle aventure riche en émotions, partage et souvenirs à emporter chez soi !
GZK Production
Le terme human beatbox se traduit par « boîte à rythme humaine », il consiste en l’imitation vocale de boîte à rythmes, de scratchs et d’instruments tels que trompette, basse, guitare, saxophone…. Le beatbox est l’art de faire de la musique avec sa bouche, ses lèvres, sa langue, ses dents, son souffle, son nez, sa gorge et ses cordes vocales.
Avec ou sans micro, l’intervenant beatbox crée des mélodies et superpose une rythmique.
Cette discipline issue de la culture hip hop est en plein développement et est aujourd’hui reconnue comme pratique artistique à part entière dans le monde entier.
Cédric BOUILLOT musicien et comédien.
Animateur d’atelier depuis une dizaine d’années, il a étudié 8 ans à Paris, le solfège, le piano et le violon.
C’est en 2010 qu’il sera formé au beat box Gaspard Herblot.
En 2014, il part au Guatemala avec la Compagnie Suisse Vénado afin de rencontrer des jeunes entre 8 et 13 ans de trois communautés différentes et d’éveiller chez eux des envies musicales.
Les participants apprennent les bases de la discipline beatbox sous forme d’atelier initiation et découvrent la pratique du human beatbox.
- Sensibiliser ou se perfectionner au beatbox (selon les niveaux)
- Développer l’imaginaire et l’inventivité
- Sensibiliser le groupe aux bruitages buccaux et vocaux
- Favoriser l’écoute et la communication
- Développer la prononciation
- Développer l’imaginaire, la créativité
- Dépasser sa timidité
- Développer la confiance en soi
- Travailler la gestion de la respiration et du souffle
- Être spectateur et acteur d’un battle de beatbox
- S’ouvrir à d’autres styles de musiques
- Prendre conscience de son corps, de sa tenue
- Travailler la dynamique du groupe grâce au beatbox…
La pratique du human beatbox est accessible à tout public sans étiquette de style musical.
L’intervenant travaille généralement avec des groupes constitués d’une dizaine de personnes maximum, pour un public âgé de 3 à 15 ans et plus.
Les Chevaliers d'Industrie
*Nous voulons proposer pour Graine de Rue et les élèves de collèges, un
stage d’une semaine sur le thème du numéro de magie.Un numéro, c’est un
condensé d’imagination qui peut faire appel à de multiples formes
d’expressions (danse, théâtre, arts plastiques) et c'est cette qualité qui
le rend approprié pour tenter de rentrer dans un dialogue artistique avec
les élèves. Une rencontre entre leurs univers, leurs talents et la
proposition artistique avec laquelle nous venons vers eux. C’est aussi
l’occasion de leur faire découvrir le principe des entresorts, dont nous
voudrions tester la forme pour la représentation au festival Graine de Rue.
Une forme qui permet de briser le quatrième mur de théâtre, qui emmène la
définition du mot “représentation” sur des pentes bien plus méconnu du
public et qui permet aux élèves de travailler les adresses directes, la
gestion d’une ambiance intimiste, le dialogue scène-salle… Un angle peu
abordé dans une formation classique de théâtre mais qui est pourtant
essentiel quand on pratique l’art de la magie. L’art de l’illusion est un
art multiple, pouvant faire appel à des capacités de jonglage, de mensonge,
de poésie, de construction. Souvent perçu comme étant un art très
protocolaire, il peut au contraire se mêler d’improvisation et de
trouvailles. Il donne aussi un cadre clair dans lequel peut se glisser le
jeu de comédien : un tour commence par une promesse et finit toujours dans
un prestige. Entre les deux, il faut inventer l’univers que l’on veut
offrir au public.Nous viendrions donc en atelier avec une vingtaine de
tours. Répartis en différents groupes, les élèves choisissent l’illusion
qui leur donne le plus envie et commencent à travailler sur la technique.
Et dans un second temps nous travaillerons la mise en scène,
l'interprétation pour présenter ce tour au public. Ils et elles auraient
pendant ce moment l’occasion de proposer un univers, un imaginaire sur ce
canevas.
© Crédit Photos : Lucile Dirand et Association Nikanon Nikon
En parallèle des ateliers de médiation menés en collaboration entre des artistes et des classes du territoire, Graines de Rue propose également des ateliers théâtre à destination de la jeunesse.
Deux stages théâtre pour adolescents sont organisés dans les communes de Compreignac et Ambazac.
Un atelier en temps scolaire est également proposé à une classe de CM1-CM2 de Bessines-sur-Gartempe.
Enfin, l’association anime chaque semaine des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) pour initier les élèves de primaire à la pratique du théâtre.
INFORMATIONS ET ACCUEIL
COMMUNICATION@GRAINESDERUE.FR
05 55 76 38 28 / 06 12 31 23 87
DU LUNDI AU VENDREDI
09H00 À 17H00
ADRESSE
CENTRE GÉRARD PHILIPE
1, RUE GÉRARD PHILIPE
87250 BESSINES / GARTEMPE